La population est inquiète pour le devenir de notre environnement : seuls 7,3 % des sondés ne sont pas inquiets et 9,8 % sont même éco-anxieux. Il a donc urgence à agir et il est donc logique que les futurs élus placent la défense de notre environnement dans leurs principales priorités.

La disparition des espaces naturels, les risques d’inondations et la dégradation des sols sont, dans l’ordre, les 3 principales préoccupations des sondés. Ces 3 sujets sont par ailleurs étroitement liés. La population aspire donc à un aménagement différent du territoire et un modèle agricole plus durable.

Les plantations d'arbres et de haies et la sensibilisation des jeunes aux problèmes environnementaux sont les principales actions environnementales auxquelles les habitants des quartiers seraient les plus enclins à participer. Des initiatives en ce sens devraient donc être entreprises … quoique 65,8 % des sondés avouent ne jamais, ou très rarement participer aux initiatives environnementales. Ceci renforce le sentiment ressenti par nombre d’associations d’une crise dans le bénévolat.

Pour stimuler la participation citoyenne, les sondés ont choisi en priorité les options suivantes « consacrer une partie des finances communales pour la réalisation de projets d'initiative citoyenne (budget participatif) » et « création de comités de quartier qui disposeraient d'un certain budget ». Déléguer la réalisation de projets à la population semble donc populaire. Peut-être encore un signe d’une méfiance à l’égard du politique, mais aussi une méthode efficace pour que les projets soient d’avantage acceptés et menés jusqu’à leur terme.

Susciter l'intérêt de la population pour participer à l'entretien d'une zone ou d'un espace naturel situé à proximité et une meilleure diffusion de l'information relative à notre patrimoine naturel semblent être les meilleurs moyens pour faire découvrir et apprécier notre richesse environnementale. La Petite Jauce va installer, en collaboration avec la Commune, des QR-codes en des lieux choisis qui réfèreront à des pages Internet expliquant l’intérêt de ces lieux. D’autre part, l’agenda des journées de gestion bénévole des zones naturelles qu’elle entretient est publié sur son site Internet, dans les activités du site communal et dans le périodique communal. Sans doute, un effort est encore à fournir du côté de la communication.

Clairement, l’augmentation de l'offre et de la fréquence des transports en commun est plébiscitée pour encourager l’utilisation des modes de transport plus respectueux de l’environnement, suivie par la nécessaire amélioration des infrastructures cyclables. Des contacts sont donc à prendre avec le TEC pour améliorer la situation, et des travaux urgents sont aussi à entreprendre pour créer et améliorer les infrastructures cyclables.

Relier les villages par un réseau de voies lentes sécurisé est demandé pour améliorer la sécurité routière. Il existe déjà partiellement. Il est donc nécessaire de le compléter. Ensuite, à égalité, il est demandé d’une part d’établir un plan communal de circulation pour dévier le trafic de transit et d’autre part de mieux entretenir les infrastructures existantes.

Les déchets abandonnés sur la voie publique (canettes, bouteilles, plastiques, ...) sont de loin estimés comme le type de déchet constituant le plus gros problème environnemental. Un problème récurrent depuis de 40 ans. Il est très regrettable que les canettes et bouteilles de plastique et de verre ne soient toujours pas consignées, comme c’est le cas dans plusieurs autres pays. Cela avait été promis, mais aucun signe d’une telle consigne dans la déclaration de politique régionale du nouveau gouvernement wallon… Puissent nos futurs édiles faire pression en ce sens auprès de leurs partis respectifs !

Bonne nouvelle : 78% des sondés pratiquent le compostage à domicile !

Un service communal de broyage de déchets verts à domicile, comme il en existe un à Lincent, serait utilisé par 78 % des sondés. De quoi réfléchir sérieusement à celui-ci pour notre Commune.

Des aides aux agriculteurs pour passer de l'agriculture intensive à une agriculture plus durable, puis le classement de zones de grand intérêt biologique en réserves naturelles ont été choisis comme types d’aménagements à développer au maximum. Il est regrettable à ce propos que la zone naturelle du Paradis ne soit toujours pas classée réserve naturelle, malgré les multiples demandes de « la Petite Jauce ».

Seuls 17,1 % des sondés sont opposés à l’ajout d’éoliennes sur notre territoire communal. L’ajout de tels dispositifs de production d’énergie verte pour atteindre un jour la neutralité carbone ne devrait donc pas poser de gros problème à l’avenir.

Une majorité (65,9 %) des sondés seraient prêts à devenir membre d’une coopérative citoyenne de production d’énergie verte et 80,5 % estiment que la Commune devrait également y prendre part, éventuellement sous certaines conditions.

Afin de réduire la consommation d’énergie, le placement de panneaux solaires sur les bâtiments communaux partout où c'est possible recueille la majorité des suffrages (61 %), suivi de l’isolation des bâtiments communaux (56,1 %) et des aides aux citoyens (prêts sans intérêt, primes, ...).

Parmi les constatations déplaisantes, l’ajout de nouvelles constructions au détriment des espaces verts et des arbres est très souvent mis en avant, ainsi que les dépôts sauvages de déchets.

Parmi les bonnes surprises, les travaux de prévention des inondations et les actions citoyennes sont souvent citées.

Pour les actions concrètes à entreprendre, les plantations sont souvent proposées, ainsi que la lutte plus efficace contre les déchets clandestins et la transition vers une agriculture plus durable.

Les barrières à la participation citoyenne les plus citées sont le désintérêt et le repli sur soi, ainsi que les partis politiques et le manque de communication.

Les aménagements communaux réussis les plus cités sont ceux concernant la prévention des inondations et la voie lente du Ravel.

Les aménagements communaux les moins réussis les plus cités, sont l’ajout de nouvelles constructions (urbanisme), ainsi que les problèmes de mobilité, tant pour les voitures que pour les usagers lents (piétons et cyclistes).